samedi 28 août 2010

Tonga l’expérience de l’aventure et de la connaissance



J’ai été affamé à plusieurs reprises parce qu’à Tonga quand les jeunes sortent pour la journée ou le soir si la nourriture n’a pas été cuisiné elle risque pas de se cuisiner toute seule. Je me suis donc couché souvent le ventre vide. Affamé : oui ! Triste, en colère : non ! À la fin de mon voyage j’attendais de l’argent qui n’est pas venu en temps voulu, j’ai donc vécu la dernière semaine comme les Tongans. A leur rythme, de la façon la plus naturel. Exemple d’une journée à Tonga :

« Le matin le son du coq me réveil vers 5h ou 7h, bien sur il ne s’arrête pas de si tôt, les « boules Quies » s’imposent ! Je ne compte plus au combien de fois j’ai voulu le tuer ce coq à l’aurore, ou bien son voisin Coq n°2 avec qui il communiquait de si bonne heure. Mais avec le temps je dois dire que je m’y suis habituer. Plus de boule Quies, c’était donc bon signe, je m’acclimatais enfin comme n’importe quel Tongans. La lueur des premiers rayons de soleil furent aussi mon réveil matin. Les nuits restent légèrement fraîches et le matin la chaleur perçant ma chambre vient me rappeler que je suis sur une île, sur un royaume, le royaume de Tonga et ses multiples îles.

Je dis bonjour à toute la maisonnée qui se compose de Susana et de son papa Lévi le plus souvent. Je suis souvent affamé aux premières heures de mes journées. Je commence donc ma journée par un petit-déjeuner. Thé avec un nuage de lait en poudre, crackers aux beurres ou pain Tongan aux beurres. Je prends mon petit-déjeuner dehors sur la table, vu sur les poules et poussins en tout genre, cui cui et woa woa jouant ensemble. A tout les sensibles, s’abstenir de venir manger à Tonga ou bien d’y venir tout court, vous pourriez avoir des hauts le cœur à manger dans des conditions vraiment moins hygiénique que nos pays occidentaux. Pour me laver les mains avant manger, le robinet ne vous distribuera pas d’eau, vous pouvez toujours attendre. La seule chose à faire c’est d’aller à la réserve d’eau de pluie dans le jardin (eau accumulée à la saison des pluies donc très précieuse et à ne pas gaspiller). Vous ouvrez le petit robinet et n’oubliez pas de placer une bassine en dessous pour ne pas perdre une goutte. Oubliez le savon c’est juste pour la douche. Après le repas, mission lavage de dents. Je récupère ma brosse à l’étage, puis prend de l’eau dans une tasse (toujours dans la réserve d’eau de pluie). Je me brosse les dents dans le jardin et me rince la bouche en crachant toujours dans le jardin (coté de la maison réservé spécialement pour les lavages de toutes sortes).

Mission 2 : Prendre une douche ! Je prends cette fois l’eau d’un plus petit container, c’est de l’eau moins propre mais assez tout de même pour prendre une douche. Le frère de Susana rapporte ces containers chaque jours des champs. Je prend ma bassine et une casserole et je prend l’eau à partir du container avec ma casserole et rempli ma bassine. J’y verse bien sur la quantité nécessaire. Je me dirige vers la douche. Et là commence un des moments les plus réjouissant de la journée (oui à Tonga on a des joies simple) : verser sur ma tête avec l’aide d’un récipient l’eau. Il y a rien de mieux que de sentir l’eau glisser sur son corps. Avec une douche à l’occidental les sensations n’existe pas et je conseille vivement d’essayer de vous doucher à la manière de Tonga chez vous au moins une fois dans votre vie. L’eau est bien sur froide, il est donc préférable de prendre sa douche quand il fait encore jour. Je peux toujours avoir de l’eau chaude mais il faut faire chauffer l’eau et attendre encore vingt bonne minutes. La journée peut donc commencer.

Etape suivant : ne rien faire, juste attendre, scruter l’horizon. Les hommes sont aux champs à nourrir les porcs (avec des noix de cocos) , les chevaux, et ramasser les patates douces etc….Susana passe un coup de balais. Son papa scrute l’horizon et ça peut durer des heures sans aucun ressenti d’ennuis. Impatient s’abstenir de venir à Tonga. On m’a jamais demandé si je m’ennuyais, comme si l’ennui n’existait pas, chose étrange du monde occidental. On a fait de nous en occident des impatient, on nous donne à manger, on est des assistés, on ne sait plus rien faire et ça ne colle pas avec notre nature d’origine. Nos enfants (et nous-même le ressentons) j’ai jamais vu d’enfants aussi bien élevé qu’à Tonga. Même si la plupart de travail pas, il y a peu de délinquance mais si cela existe. Les enfants écoutent les aînés avec respects et honneur mais sans crainte, avec amour ! Un Tongan adore rire, tout excuse est bonne pour rire et faire des blagues et bien souvent pour faire rire ils utiliseront des choses qui nous feraient bien moins rire en France, comme pour les garçons se déguiser en fille, c’est pratique courante lors de soirée, ça invite les gens à rire et à briser la glace. Laver ces vêtements fait partie du cérémoniale d’une journée banale à Tonga. Les hommes qui ne travaillent pas font leur lessive à la main bien sûr, les femmes aussi et moi aussi ! L’homme cuisine, lave, aide la femme d’une façon assez émouvante de doit dire. Les femmes dans les îles sont vu comme des créatures sensible et délicates qui apportent la délicatesse dans un monde de brute. Il n’est pas rare d’entendre dans une soirée les hommes appelés les femmes, leur laissant la place pour danser et apporter la douceur dont seules les femmes ont le don.

Tonga est une île pauvre en argent mais riche de cœur. Je payais pour l’essence pour pouvoir aller en ville et à la plage. Le simple fait de pouvoir me connecter à internet me remplissait d’une joie indescriptible. J’ai mis plusieurs jours à me connecter à Facebook. J’ai même du changer de cyber café pour avoir une meilleur connexion qui me coûta bien sur plus cher. Et la meilleure connexion à Tonga serait la pire en France.

Journée plage signifie souvent emmener une bonne partie de la famille, cousins en priorité. On peut rester des heures à regarder l’horizon, à papoter, rigoler. Les Tongan sont de très mauvais nageur et n’aiment pas l’eau. Imaginez vous donc moi qui adore l’eau essayant de les faire nager. Seulement deux de mes amis se sont jeter à l’eau : Petelo (dit Pétélo) et Faguna (dit Fagnuna). Ils vont diront qu’ils ont peur de l’eau, mais une fois dedans ils sont heureux comme j’avais jamais vu. Le sourire jusqu’aux oreilles, et ils sautent encore et encore. J’ai contemplé leurs joies, je ne m’en serai jamais lasser. Ce fu encore un des meilleurs moments que j’ai vécu lors de ce voyage.......


....à suivre.....


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire