samedi 31 juillet 2010

Kahnawake (réserve amérindienne mohawke)


  • Superficie - 4 151,57 hectares.
  • Gentilé - Kahnawakeronon (amérindien), Caughnawagan (anglais).
  • Langue d'usage - L'anglais. Langue traditionnelle - Kanien'kèha.


  • Éphémérides -


1667
Fondation par le jésuite Pierre Raffeix de la mission Saint-François-Xavier dans la seigneurie de La-Prairie-de-la-Madeleine.
1668
Ouverture des registres de la paroisse Saint-François-Xavier.
1673
Arrivée d'une quarantaine de Mohawks amenés par les jésuites du village de Kaghnuwage, sur la rivière Mohawk, dans l'actuel État de New York (USA).
1676
Un village iroquois est aménagé à l'embouchure de la rivière du Portage (Saint-Régis) à l'emplacement de l'actuel hôtel de ville de Sainte-Catherine ; le village adopte le nom de Kahnawake (Coghnawaga).
1680
(29 mai) Concession d'une seigneurie (2 lieues de front, à commencer à une pointe qui est vis-à-vis les rapides Saint-Louis et en montant le long du lac, sur 2 lieues de profondeur) adjacente à la Seigneurie de La Prairie-de-la-Madeleine par le roi de France aux jésuites pour y «retirer les Iroquois» ; il est stipulé que la terre nommée le Sault appartiendra aux jésuites lorsque les Iroquois l'abandonneront.
(31 octobre) Augmentation de la seigneurie du Sault (1 1/2 lieue de front, à prendre en haut du territoire originel, sur 2 lieues de profondeur) par le gouverneur Frontenac en faveur des jésuites qui la nomment Sault-Saint-Louis ; le territoire de la seigneurie est traversé par la rivière La Tortue, la rivière Saint-Régis et la rivière du Portage.
1685
La population amérindienne de la seigneurie est de 682 habitants.
1690
Le village de Kahnawake adopte le nom de Kahnawakon après avoir été déménagé plus haut en face de l'île au Diable.
1695
La population amérindienne de la seigneurie est de 485 habitants.
1696
Le village de Kahnawakon adopte le nom de Kanatakwenke (d'où on est parti) après que le village eut été déplacé par les jésuites à l'embouchure de la rivière Suzanne pour protéger leurs néophites iroquois contre l'influence jugée néfaste des colons français.
1716
Le village de Kanatakwenke prend le nom de Caughnawaga.
1717
(15 juin) Reconcession de la seigneurie du Sault-Saint-Louis aux jésuites «pour y placer la mission des sauvages iroquois».
1720
Construction du presbytère et de l'église de la mission Saint-François-Xavier de Kahnawake.
1782
Le nombre de jésuites restant au Canada les obligent à abandonner la mission Saint-François-Xavier de Kahnawake ; cette mission est alors desservie par les prêtres séculiers du diocèse de Montréal, puis par les Oblats de Marie-Immaculée.
1783
Départ des jésuites et desserte par les Oblats.
1829
(19 novembre) Les Iroquois (Mohawks) se rendent en Europe pour y soutenir leurs droits à la propriété de la seigneurie du Sault-Saint-Louis.
1845
Construction de l'église de la mission Saint-François-Xavier qui remplace celle de
1720.
1854
(18 décembre) Abolition du régime seigneurial.
1860
(1 décembre) La seigneurie appartient à la tribu des«sauvages iroquois».
1903
Retour des jésuites à la mission Saint-François-Xavier.
1905
Construction de l'Hôpital Kateri Memorial.
1923
La population de la paroisse Saint-François est de 2 600 âmes.
1973
(15 octobre) Manifestation d'une centaine de Mohawks qui protestent contre l'occupation d'une maison de la réserve par une famille non indienne.
1980
Le village de Caughnawaga adopte le nom de Kahnawake.
1984
Signature d'une entente avec le gouvernement du Québec qui accorde pleine responsabilité aux Mohawks quant à la construction et au fonctionnement de son hôpital (Centre Kateri).
1987
(23 juin) Fondation de la Caisse populaire de Kahnawake.
1988
Un avis d'expulsion est envoyé à des résidents de la réserve qui ne sont pas mohawks.
1991
(8 janvier) Six policiers de la GRC et de la SQ sont blessés au cours d'une altercation avec des Mohawks armés sur le territoire de la réserve ; 8 Mohawks sont arrêtés.
1995
La population de la réserve est de 6 661 habitants.
1996
Le Conseil de bande réitère devant le comité parlementaire des Transports du Canada sa réclamation du territoire de la seigneurie du Sault-Saint-Louis englobant Delson, Candiac et une partie de Châteauguay.
2003
Incapable de fournir un nouveau curé, les jésuites abandonnent la mission Saint-François-Xavier.
2007
(29 juin) Des Mohawks bloquent la route 30 à la hauteur de Saint-Isidore, puis l'accès au pont Mercier pour manifester leur participation à la première Journée nationale d'action des Premières nations organisée à travers le Canada.
2008
(31 mai) Les Mohawks acceptent que les travaux de prolongement de l'Autoroute 30 commencent le 2 juin suivant en échange d'une promesse du Gouvernement du Québec de céder à la réserve les surplus qui avaient été expropriés en
1990 après la Crise d'Oka pour contourner la réserve ; le gouvernement du Québec parle d'agrandissement du territoire de Kahnawake ; les agriculteurs qui louent ces terres protestent contre l'intention du Gouvernement.
2009
(1 juillet) Le Conseil de bande annonce qu'il ne se pliera pas à une décision de la Cour fédérale lui enjoignant de permettre à Keith Myiow de présenter sa candidature à la chefferie du Conseil de bande ; le conseil veut ainsi manifester qu'il nie tout pouvoir des tribunaux civils canadiens sur la gestion des affaires de la réserve.
(16 juillet) L'avocat de Myiow dépose une requête en révision judiciaire pour faire déclarer nul le résultat du scrutin tenu le 4 juillet précédent.
2010
(2 février) Le chef Michael Delisle ordonne l'expulsion du territoire de la réserve des personnes qui ne sont pas amérindiennes et qui y demeurent avec leur conjoint ou conjointe ; cette action est motivée par l'exiguïté du territoire de la réserve et le fait que les véritables Mohawks (sang pur) pourraient devenir une minorité chez eux compte tenu de la dilution du sang pur occasionnée par les mariages entre races indienne, blanche et autre ; une Mohawke résume ainsi la pensée de plusieurs : «If you marry out, you're out» ; la mesure, souhaitée par le conseil de bande vise 26 des conjoints blancs de Mohawks ; N.B. En vertu de la Loi sur les Indiens, pour être considéré comme mohawk, une personne doit compter 4 arrière-grands-parents mohawks et au moins 50 % de sang mohawk.
(9 février) Ellen Gabriel, présidente de la Quebec Native Women Association, proteste contre la décision du Conseil de bande et demande que la population entière de la réserve soit consultée avant de mettre la menace d'expulsion à exécution ; elle prétend qu'il s'agit d'une infraction à la Loi des Indiens du Canada et aux règles de la bande en vigueur depuis
1981.
(15 février) Alvin Delisle qui, en
1988, avait lui-même livré des avis d'éviction alors qu'il était membre du conseil de bande, déclare que la décision d'expulsion est raciste et qu'il regrette celle à laquelle il avait participé 1988 ; sa conjointe n'ast pas mohawke et a reçu son avis d'expulsion alors que lui-même est au Royal Victoria Hospital en attente d'une chirurgie cardiaque.(16 février) Le conseil de bande maintient sa décision d'expulser ceux qui ne sont pas considérés comme mohawks.

  • Centres d'intérêt -


Couvent des jésuites (
1717) ; loge le musée de la mission Saint-François-Xavier.
Corps de garde, poudrière et logement des officiers (
1754).
Église Saint-François-Xavier (
1845) ; plans du père jésuite Félix Martin et de l'abbé Joseph Marcoux ; sculptures (1845-1853) par Vincent Chartrand ; éléments de la voûte par GuidoNincheri ; certaines oeuvres datées du XVIIe siècle ; orgue Casavant (1916) ; tombeau de Kateri Tekakwitha (marbre, 1972).
Enceinte protectrice (
1720) ; plans de Gaspard-Joseph Chaussegros de Léry.
Presbytère (vers
1716).
Sanctuaire Kateri-Tekakwitha ; rappelle le souvenir de cette Iroquoise béatifiée en
1980 et qui pourrait devenir la première sainte d'origine amérindienne. Centre culturel amérindien.

  • Services -


Hôpital Kateri Memorial.

  • Sports -


Golf ; un parcours de 9 trous (Mohawk Hills), un parcours de 18 trous (Lafleur), un parcours de 27 trous (Caughnawaga).

  • Toponymie -


Kahnawake est un mot iroquois issu de la contraction de ohnawa signifiant «rapide» et ké signifiant lieu, le tout signifiant «au pied des rapides», une allusion au sault (rapides) Saint-Louis. Kahnawake est prononce Ganawagué par les Mohawks.
Kahnawakon est un mot amérindien signifiant «dans les rapides».
Appelée Caughnawaga jusqu'en
1980 ; Caughnawaga est une corruption de kahnawake. La seigneurie du Sault-Saint-Louis emprunte son nom au sault Saint-Louis entre l'île de Montréal et la rive-sud du Saint-Laurent.

  • Repères géographiques -


Sur la rive droite du Saint-Laurent.


mardi 13 juillet 2010

A part of my book/in english


My name is Waïskwaï and this is the story of my defeats and my victories, which I hope, will not leave you indifferent, may it be for a hint of happiness, joy, passion, love, peace and compassion and even much more!

Chapter 1 - Landing on earth

Lying down, my head pressed under my body, the heat was dense. The sunrays seemed to pierce my heart as I woke up suddenly, my hand still laying on my leather bag. "Ouch!" I surprised myself saying out loud when my head hit the ground. How much time had I been sleeping? Time? What was that mystifying thing which the "Washichun", the white men, couldn't stop checking inside their jacket pocket? Now where could that female wolf I had been hunting for hours have been gone? How could I have fallen asleep? "I let her go," I murmured to myself, patting my forehead. Still drowsy from the rude awakening, I scanned the distant plains for her. "I'll find you back, beautiful Spring child."

I am a member of a tribe called Labritha, which is itself part of a big nation: the Lakota. We live a happy life on the plains out there and even now, the galloping horses still amaze me. The symbolic animal of our nation, the bison, has shown me the strength of mankind. I am the middle child of a family of two sons and three daughters; I am the friendly type, quite used to daily teasings and games. My father is a chief warrior whom everyone respects and my mother is affectionate and always helpful. As for me, Waïskwaï, my name itself is strength. Waïskwaï is that strong and unbreakable wood used in building our canoes and I was named after it by a friend. Here, names can be given just like we offer a gift: any important event that comes to our life can give birth to a new name for one same person, that name often being inspired from an animal or from the beauties of nature surrounding us. Waïskwaï is not my name of birth, it was given to me long after. In our nation, a number of stories and legends have been rocking our tender childhood. Let me tell you about my story.

I was born in the days of young bisons, or as white men would call it, in the month of April. The women were bustling and rushing about: a birth cannot be ignored; despite being a beautiful and unique experience, it can be hard, painful and sometimes fierce. Inside our teepee, my mother, laid down on bison-skin, was sweating and moaning with pain. She started to cry as she became more and more exhausted and her friends began whispering sweet words in her ears, all meant to encourage her. "The sun was high up in the sky when the pain started," the greatest story-teller of all time Little White Bison, an eminent person in our tribe, told me. We listened, our mouths open and our tongues in suspense, and paid attention to every word he said. On that evening after sunset, young and old were sat down around a wood-fire, all listening to the story of my birth. What an amazing memory story-tellers have! They were asked to fill that role, so that over time, people could know where they came from and where they were going. The old man went on, "The women were soothing your mother with songs, each one in our sweet and charming language. The atmosphere then calmed down and your mother's muscles relaxed. Time seemed to slow down and the baby seemed ready to come out." There's a time for everything, I told myself, as I thought about it all. In our tribe, it is often said that a good atmosphere makes delivery easier. "There she was! She slipped from the heavens down to earth. She came here to make the quiet life, too quiet, of our plain take off."

My name was formerly Aleshanee, which means "one who plays all the time." This name fit me because I was indeed such a girl, spending the whole day gamboling, climbing and swimming. On that particular night, Little White Bison succeeded in fascinating us. His stories never left anyone indifferent. On that night, the story of my birth was told in the plains of Lakota.

mercredi 7 juillet 2010

New zealand 2010


Je suis finalement arrivée après 24h de vol, dont une escale de 4 heures à Dubai, puis une autre à Sydney. La chaleur de Dubai était écrasante, 33°C à a peine 6h du matin. heureusement que tout est climatisé mais rien que de passer de l'avion à la navette qui nous emmenait à l'aéroport était une épreuve en soit. Sans nous avoir même prévenu l'avion A380 a une tellement grande capacité à accueillir des gens que les escales semblaient s'éterniser. On avait bien failli encore s'arrêter à Melbourne en Australie jusqu'au changement de dernière minute du commandant de bord.
Enfin arrivée à Auckland je fus accueilli par un ancien ami à moi Matt Leblanc que j'avais rencontré lors de mon DTS (Ecole de disciple). On ne s'était pas vu depuis 7 ans. Il habite au Philippine et travail un peu partout dans le monde dont la Nouvelle Zélande. Nous nous sommes croisé pour 3 jours. Il repart demain matin. Ce fu l'occasion de se remémorer notre DTS et se raconter de bonnes vieilles histoires.
La page va se tourne pour moi demain, je vais rester dans cette maison où habite Matt et cette adorable famille maoris (les Chapman) mais la journée je resterai avec Beverly une autre amis des Iles Samoa que je connais aussi depuis plusieurs années. Ma destination final sera pour samedi à Tauranga où je resterai pour 1 mois.
J'essais pour l'instant de m'habituer au décale horaire ce qui est loin d'être facile. J'ai également une grande perte d'appétit ce qui n'est pas déplaisant pour improviser un petit régime imprévue ; )
Je suis allée faire du golf hier pour la première fois. Contrairement à la France le golf est accessible pour tous ici. Je me suis bien amusé à frapper quelques balles. Nous somme ensuite allée jouer au billard avec Matt, une amie à lui, et deux autres maoris. Au retour nous avons passé la soirée à boire du vin (pas comme des ivrognes mais comme des les gens font ici, en groupe pour passer le temps). Ce fu une soirée bien agréable. Je me retrouve là à vous parler dans le salon dans une maison où tout le monde cohabite à la maoris (grands-parents, parents, enfants voir même oncles et tantes parfois). Une autre sortie prévu encore ce soir !





Us .....golfing !





My room in a maori house